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My Mighty Princess

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 3/5

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5 critiques: 2.95/5

visiteurnote
Bastian Meiresonne 3
Pikul 3
cityhunter 3
shaya 3
JUKA 2.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Toutes les lames de mon corps

Je m'engouffre dans la salle un beau matin (9 heures du mat' – après deux heures d'un sommeil de plomb) et me dis après cinq minutes de film: "En voilà un, qui a dû aimer "My sassy girl et concurrencer "Cyborg she"…la bonne blague: il s'agit d'une seule et même personne: du réalisateur et scénariste Kwak Jae-yong, qui semble n'avoir pu recycler toutes ses idées dans sa récente production blockbusterienne nipponne "Cyborg She" pour proposer un décalque très similaire avec ce "Mighty Princess"; soit une jeune fille un peu naïve aux superpouvoirs, qui emmerde un pauvre jeune homme, qui n'en demandait pas tant; sauf qu'à la différence de "Cyborg She", les blagues fusent bien mieux et plus vite, que dans son pendant japonais. On est malheureusement encore loin d'un "Sassy Girl", l'important budget écrasant une nouvelle fois sentiments et moments de vraie romance, mais l'intrigue est plutôt originale, le personnage du père (et de sa bande...je demande un spin-off !) irrésistible et le dénouement…surprenant. Kwak aura tout compris à la sensibilité de son audience (adolescent) et surajoute dans les grosses couches de romance et mélo dans un revirement de situation pour le moins…inattendu ! car nous voilà propulsés des rues de Séoul en plein…film de sabres! Bon, l'histoire du revival des amants maudits sonne un peu creuse, mais l'ultime affrontement est impeccablement bien shooté et le coup de la larme vaut son pesant de cacahuètes – du moment, qu'on veuille bien s'engloutir en plein dans la guimauve la plus calorifique. J'ai en tout cas mieux apprécié que la grosse machinerie "Cyborg she"…tout en regrettant le temps béni d'un "Sassy girl" et "Windstruck". Kwak Jae-yong est pris dans l'engrenage de l'industrie (plus que dans le cinéma) et exploite son filon jusqu'au bout.; mais il le fait avec un certain talent et sa mise en scène inspiré en fin du métrage n'a rien à envier à des réalisateurs plus spécialisés dans l'action.  


30 mai 2008
par Bastian Meiresonne


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